Couleur des mots...

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Etre libre, c'est ne pas agir en fonction du regard d'autrui ?

Voici un extrait de l’ouvrage de Frédéric LENOIR, même si l’histoire peut sembler un peu facile, je trouve que la question posée est une vraie question que l’on a tous (enfin je crois) au fond de nous, de manière consciente ou inconsciente, avec la peur de décevoir, ne pas plaire…répondre aux attentes et désirs de l’autres de peur de ne pas être aimé…

Mais finalement, n’est ce pas primordial d’être en accord avec soi même ? Un vaste programme...celui d'une vie peut être ? 

 

Un sage prit la parole et dit : « Etre libre, c’est ne pas agir en fonction du regard d’autrui. Or, bien souvent, nos actions, nos réactions sont mues par le désir de palire ou de ne pas déplaire, de se conformer aux usages communs ou bien au contraire de se rebeller contre eux, d’attirer l’attention ou de rester discret. Agissant ainsi, nous sommes prisonniers du regard des autres. La sagesse consiste à se libérer de ce regard pesant, bien souvent si intériorisé que nous n’en avons pas consience.


Voici l’histoire d’un enfant qui demande à son père le secret du bonheur. Alors le père dit à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur le vieil âne, le fils à pied. Et les gens di village de s’indigner : « Quel mauvais père qui oblige son fils d’aller à pied !

Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison »

Le lendemain, le père installe son fils sur l’âne tandis que lui marche à coté. Les gens du village lancent alors : « Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !

Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison »

Le jour suivant, ils montent tous les deux sur l’âne. Les villageois de dire : « ils n’ont donc aucun cœur pour surcharger ainsi cette pauvre bête !

Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison »

Le jour suivant, ils partent en portant eux même leurs affaires, l’âne marchant derrière eux.

Les gens du village commentent de plus belle : « Voilà qu’ils portent eux même leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !

Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison »

Arrivés à la maison, le père dit à son fils : « Tu me demandais le secret du bonheur ? peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire. Fais

ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux ! »

  

« L’âme du monde » Frédéric LENOIR –Va vers toi-même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



27/08/2012
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